top of page

Le cannibalisme sexuel

Plusieurs types de cannibalisme existent chez les animaux ; voici le cannibalisme sexuel. Tout d’abord,

Qu’est-ce que le cannibalisme sexuel ?

Le cannibalisme sexuel est un cannibalisme effectué lors de la reproduction de certaines espèces ; le principe étant de manger son compagnon. Il est qualifié de « repas nuptial ». Cela commence par la décapitation du mâle ; même dans cet état le mâle continue l’acte et féconde la femelle.

 

I - Les cas :

Quand on emploi le terme de « cannibalisme sexuel » ; nous pensons directement aux mantes religieuses mais il faut savoir qu’elles ne l’effectuent que dans 30 % des cas et qu’elles ne sont pas la seule espèce à le faire. Il y a aussi plusieurs types d’araignées, de scorpions … qui se sacrifient pendant l’acte comme la « veuve noire » (chez les araignées). L'araignée veuve noire et la mante religieuse sont parmi les espèces les plus célèbres où le mâle se fait boulotter par la femelle.

 

Cette technique est utilisée par la femelle pour récupérer de l’énergie donc des nutriments pour pouvoir effectuer sa ponte et prendre soin et nourrir sa progéniture. Il s’agit donc d’un avantage sélectif. On parle d’avantage sélectif car il s’agit d’une sélection naturelle basée sur le sexe mais il n’est pas le sujet.

Le cannibalisme sexuel des mâles par les femelles permet à celles-ci d’avoir une meilleure fitness : elles vont avoir une survie augmentée et donneront plus de petits, il y a donc une augmentation du nombre de naissances futures et potentiellement une augmentation de la population.

 

 

II – La mante religieuse :

Pour débuter voilà un développement sur la mante religieuse, du latin «Mantis Religiosa».

Parfois la femelle mange le mâle pendant l’accouplement. Elle commence par la tête pendant que le corps du mâle continue à s’accoupler ! Mais ce n’est pas systématique, si la femelle n’a pas faim, elle ne le mangera pas. Mais si elle a faim, le male est plus petit que la femelle. Il arrive aussi que deux femelles qui se rencontrent, se battent et se dévorent. Les insectes prédateurs sont en effet souvent cannibales.

Mais les mantes ne sont pas les seules à manger leurs mâles. D’autres insectes prédateurs sont tentés lorsque les mâles sont plus petits. C'est également le cas chez les araignées. Les mâles se méfient terriblement des femelles et après l’accouplement le mâle s’échappera.

 

Plusieurs accouplements peuvent avoir lieu, mais un seul est nécessaire pour la fécondation. Même après avoir eu la tête coupée, le mâle continue à copuler et transmettre ses spermatozoïdes. Contrairement  une idée reçue, le cannibalisme lors de l'accouplement n'est cependant pas essentiel pour que la femelle dispose des ressources protéïques nécessaires pour porter les œufs. Voilà pourquoi nous disons que les mantes religieuses sont cannibales.

 

La mante religieuse :

 

 

III – La veuve noire

Pour changer, voilà un développement sur la veuve noire, du latin « Lutrodectus Hasseltii ».

Pour le mâle, l’accouplement s’avère être une torture. Il doit s’accrocher sous le ventre de la femelle en laissant son abdomen en évidence à portée des « crocs » de la femelle, et la commence l’enfer, il doit féconder la femelle tout en se faisant dévorer l’abdomen donc les organes vitaux par elle-même.

 L’acte se solde donc par la mort du mâle. Malheureusement pour lui, sa semence qui doit aller dans la spermathèque de la femelle n’est pas souvent efficace car en réalité elle possède deux spermathèques indépendantes qui servent bien sur à recevoir les spermatozoïdes donc le mâle n’en féconde qu’une et ce qui lui laisse 50 % de chance d’être un futur père. Heureusement, grâce à l’évolution des espèces et la sélection naturelle ; les mâles ont développées une constriction permettant de retenir les organes vitaux de l’abdomen et donc de limiter les dégâts afin de pouvoir féconder deux fois la femelle pour avoir la certitude de posséder une descendance.

 

  

La veuve noire :

 

 

 III – Le cannibalisme un impact sur l’environnement ? :

Dans les cas de cannibalisme sexuel, il existe un coût pour le cannibale qui peut risquer de ne pas pouvoir se reproduire et donc d’avoir une diminution de sa fitness. C’est par exemple le cas pour du cannibalisme se passant avant l’accouplement où les femelles prennent alors le risque de rester « vierges », or si toutes les femelles ne s'accouplent pas il y aura un potentiel déclin de la population au cours du temps. Bien sûr, le cannibalisme ne va pas avoir un impact juste sur les individus le pratiquant et leurs con-spécifiques (animal de même espèce). Il y aura également des effets sur le milieu où se développe cette pratique comme par exemple chez les zooplanctons qui auront un impact sur la chaîne alimentaire. Les cannibales étant généralement des prédateurs (de fin de chaîne trophique ou non), leur comportement influencera le reste de leur environnement.

 

 

 

 

 

Description du document précédent :

Si le cas du cannibalisme est trop élevé il y aura une décroissance de la population de gammares. Il y aura donc une population qui n’arrive plus à se maintenir. Après cela l’impact se propagera sur les daphnies, cette espèce verra donc son nombre d’individu se multiplier car elles ne seront pas consommées. Cela entraînera une diminution d’autant plus forte des algues et donc influe sur la quantité d’azote du milieu. Ceci entraîne donc des conséquences sur la chaîne alimentaire.

 

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

 

Pour conclure, le cannibalisme sexuel peut conduire à un conflit entre le mâle et la femelle alors qu’ils ont besoins l’un de l’autre pour copuler.

bottom of page